Les Jambons de Lessay

Aujourd’hui je vais vous parler d’un producteur que je connais déjà pour son jambon fumé : Les jambons de Lessay. Lessay est le nom d’une ville située sur la côte Ouest de la Manche, au Nord de Coutances, tout près de Créances pour ceux qui sont fan de carottes ! Non loin de là est également installée l’usine de la Laiterie du Val d’Ay, plus connue sous la marque Réo.

J’ai l’habitude d’aller dans les parages environ une fois par an depuis que je suis née, et je me régale de leur jambon fumé, qui est pour moi le meilleur du monde, avec l’ibérique espagnol. J’ai profité de ma pérégrination annuelle pour aller directement au magasin d’usine et acheter quelques produits que je ne connaissais pas. En fait je voulais même visiter l’usine mais cela n’était pas possible au moment présent, tout comme chez Réo :-(.

Les jambons de Lessay

 

Avant de vous parler des produits, je vais vous parler du fabricant. Les jambons sont élaborés à partir de cochons élevés en Normandie. Ensuite, la préparation s’inspire d’une pratique ancestrale normande, c’est à dire un salage au sel sec puis un fumage au feu de bois avec des bûches de hêtre, et enfin un séchage en salle d’affinage. Tous les autres produits suivent le même procédé de fabrication. Pour les jambons précisément, ils sont affinés durant environ 6 mois minimum afin de leur permettre de dégager toutes leurs saveurs. Je vous invite à visiter leur site pour plus de détails. Leur jambon est également disponible chez les bouchers-charcutiers du coin, où je vais principalement.

Passons maintenant aux dégustations :

Jambon fumé :

Jambon fumé de Lessay

Jambon fumé de Lessay

Jambon fumé de Lessay : zoom

Jambon fumé de Lessay : zoom

Comme je vous le disais plus haut, c’est vraiment mon jambon préféré. Ma dégustation est idéale est lorsqu’il est tranché très finement, en chiffonnade, avec un bon melon bien sucré et frais. Les tranches que vous voyez et que j’ai acheté à l’usine sont du coup presque un peu épaisses pour ma dégustation préférée. J’aimerais que vous puissiez sentir l’odeur qui embaume ma cuisine, je dirais même mon appartement vu sa taille… Son goût, au delà d’être fumé, est assez salé, ce qui ne me gène pas car j’aime le sel, mais cela peut être un peu trop pour certains. Coupé en tranche épaisse, il peut aussi être cuit à la poêle avec un oeuf dessus, mais personnellement j’aime moins car je trouve qu’il perd de sa saveur. Par contre, coupé en dés dans une quiche, tarte ou cake, il parfumera toute votre préparation !

 

Côtes de porc fumées :

Côte de porc fumé de Lessay

Côte de porc fumé de Lessay

Côte de porc fumé de Lessay : zoom

Côte de porc fumé de Lessay : zoom

(Désolée pour la première photo un peu jaune)

Alors là je n’avais jamais vu ce produit nul part, j’en ai donc tout de suite pris afin de voir ce que cela donne. Il s’avère que c’est assez semblable à du filet mignon fumé, que j’avais notamment testé ici, mais avec le goût du fumage Normand que j’apprécie tant. C’est très bon mais meilleur coupé finement, ce qui est difficile dans le cas d’une côte. La texture est moelleuse, tendre mais pas autant que le filet. J’ai bien aimé ces côtes fumées, mais je préfère quand même le jambon tranché finement car je trouve que les saveurs se développent mieux ainsi. Ce qui m’ennuie également dans ce produit c’est que je vois dans la liste des ingrédients du sirop de glucose et un exhausteur de goût, ce qui ne me parait pas être très ancestral…

 

Boeuf fumé :

Boeuf fumé de Lessay

Boeuf fumé de Lessay

Boeuf fumé de Lessay : zoom

Boeuf fumé de Lessay : zoom

C’est une bonne idée que ce boeuf fumé car c’est plutôt peu répandu. En France nous en mangeons principalement sous sa forme « viande des Grisons » (spécialité Suisse) avec des raclettes. En Espagne, on en trouve sous l’appellation « cecina ». Ici, la texture est n’est pas sèche du tout contrairement à ses consoeurs. Personnellement, je trouve que ce n’est pas assez sec justement. C’est un produit assez fin, toujours avec le même fumage, mais beaucoup moins salé. Il a d’ailleurs plus d’odeur que de goût. Mangé tout seul, cela manque d’un petit quelque chose. Je l’ai dégusté avec un melon bien juteux et là c’était bien meilleur. Pour optimiser la saveur de ce produit, je pense qu’il est préférable de le déguster en raclette ou bien, ce qui serait plus adéquat avec le temps actuel, sur une tartine légèrement grillée avec une tranche de mozzarella par exemple.

 

Après ces trois dégustations, ma préférence revient finalement au jambon fumé, dont je suis fan depuis toujours. Je ne pense pas racheter les autres produits, ou peut-être le boeuf fumé mais en vue de le consommer plutôt en hiver. Par contre, pour ces trois produits, même emballés, ils parfument sympathiquement mon réfrigérateur. J’adore vraiment cette odeur !

 

Le mot de la fin 🙂 : Si vous passez dans le coin, surtout arrêtez-vous pour tester ce jambon, vous ne serez pas déçus !

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